Les syndicats Solidaires 85, CGT 85 et FSU 85 se retrouvent depuis leur création dans les luttes contre l’extrême droite et ses idées.
Depuis plusieurs années, nous constatons en Vendée une progression de la
banalisation des thèses de l’extrême droite et ses tentatives d’infiltrer le terrain social. Que ce soit par leur volonté d’intrusion dans les manifestations ou rassemblements, par le chapeautage d’associations à but social ou du secteur culturel, voire par les connivences manifestes avec des organisations syndicales réactionnaires des secteurs de l’éducation, de la santé ou de la sécurité. Les scores des législatives de 2024 ont également montré une forte progression du RN malgré leur absence flagrante sur le terrain.
La Vendée est une terre où des personnalités politiques d’envergure nationale souhaitent expérimenter leurs thèses. En tant que syndicats de transformation sociale, nous avons une responsabilité pour combattre leurs idées racistes, sexistes, LGBT+phobes ou islamophobes, car, de plus, les idées autoritaires de l’extrême droite s’accompagnent d’une conception ultra-libérale de l’économie au service des plus riches et d’un discours antisyndical. Notre devoir est donc de défendre de façon intransigeante la solidarité de tout le salariat quel que soit son statut ou son origine. Il est aussi de dénoncer le programme du RN et de ses allié·es visant à monter les travailleur·euses les un·es contre les autres : précaires ou en CDI, du privé ou du public, personnels en situation de handicap ou valides, travailleur·euses immigré·es ou français, actif·ves ou sans emploi.
L’extrême droite est à la tête de plusieurs pays européens comme l’Italie, la Belgique et la Hongrie. Elle participe au gouvernement en Slovaquie, en Finlande et aux Pays-Bas. Cette menace prend également forme en France. C’est pourquoi nos organisations syndicales ont décidé de créer un collectif VISA en Vendée. VISA pour Vigilance et Initiatives Syndicales Antifascistes. Nous devions en effet nous doter de cet outil afin de pouvoir combattre plus rapidement et efficacement les attaques de l’extrême droite contre les travailleur·euses.