CGT Commerce, distribution, services Paris – Agression fasciste de notre camarade George Louis : Les attaques de l’extrême droite se multiplient, ripostons !
Vendredi 20 juin, Georges, Délégué Syndical de notre section des restaurants Ducasse du Musée du Louvre, est pris à partie puis frappé en rejoignant le métro à la sortie de son travail. L’Union Syndicale CGT Commerce, Services et Distribution de Paris condamne avec la plus grande fermeté cette agression.
Les agresseurs n’ont pas dissimulé le motif politique de leurs actes en désignant notre camarade de « sale communiste » et « sale marxiste ».
En attaquant à trois et par surprise, ces individus ont montré une nouvelle fois la lâcheté et la dangerosité des bandes fascistes qui sévissent actuellement.
L’agression de notre camarade survient apres plusieurs evenements qui demontre que la menace de l’extrême-droite contre les organisations progressistes et notamment la CGT, est bien réelle.
Le 17 février dernier, un jeune militant CGT était poignardé à Paris au cours de l’attaque menée par des néonazis contre l’organisation antifasciste Young Struggle à l’occasion d’une projection de film qu’elle organisait.
Le 1º mai, un camarade CGT est violenté par des membres du GUD en quittant la manifestation.
Les cas de violences fascistes se sont multipliés sur le territoire national ces derniers mois, ciblant les migrants, les partis politiques (attaque du bar Le Prolé géré par le PCF) et les syndicats.
La CGT n’acceptera jamais les actes d’intimidation, en particulier ceux émanant de groupes ou d’individus liés à l’extrême droite. Notre organisation a toujours combattu ces idées nauséabondes, souvent relayées dans certains médias, et trop peu ou mal combattues par les pouvoirs publics. Pire encore, ces derniers tendent parfois à mettre sur le même plan les victimes et leurs agresseurs.
Ce qui fera reculer l’extrême droite et ses relais, c’est le renforcement de l’action syndicale. Par notre engagement quotidien, nous demontrons que les travallleurs partagent les memes interets, quelles que soient leurs origines. La mobilisation collective contre les politiques patronales reste un rempart efficace contre toutes les formes de division, y compris le racisme et la haine sociale.
Cette nouvelle agression doit nous alerter toutes et tous : l’extrême droite est l’ennemie des travailleurs.
Nous appelons à la solidarité syndicale et à la vigilance militante face à cette menace grandissante
uscommerceparis@gmail.com

CGT Culture Louvre : Les agressions contre les représentants syndicaux de
la CGT sur le site du musée du Louvre se multiplient.
La CGT ne se laisse pas intimider !!!
Il y a moins d’un an ce sont deux représentants de la section CGT-Louvre qui faisaient l’objet d’injures, et plus spécifiquement pour l’un d’entre eux d’une invective antisémite constitutive d’une provocation
à discrimination à raison de sa religion.
Depuis lors, les agressions contre les représentants syndicaux de la CGT sur le site du musée du Louvre se multiplient.
En effet, le vendredi 13 juin 2025, notre camarade Roger, membre élu CGT du comité social économique de la société Securitas, s’est vu, sur son lieu de travail, insulter et frapper après avoir exprimé un peu plus tôt dans l’après-midi des revendications syndicales relatives aux mesures à prendre pour les pauses de ses collègues exposés à de fortes chaleurs.
Hier, vendredi 20 juin 2025, c’est notre camarade, Georges, délégué syndical CGT au sein de la société de restauration Ducasse, qui s’est fait agresser dans les couloirs du métro à la sortie du travail, par trois individus qui l’ont roué de coups en le qualifiant de « sale communiste » et de « sale marxiste ».
Il va de soi que dans ces trois situations des dépôts de plainte ont été effectués.
La section CGT-Louvre condamne fermement ces faits délictueux qui sont graves et intolérables. Elle exprime son entier soutien à l’égard des représentants CGT concernés, notamment dans les démarches pénales engagées.
Il est en effet inadmissible dans notre Etat de droit démocratique que des représentants CGT fassent l’objet d’insultes ou d’agressions physiques pour l’exercice de leur mandat syndical ou pour leurs opinions.
