Cologne (II) : nette défaite pour l’extrême droite

Le conflit autour de la (future) mosquée dans le contexte de la politique locale

Dans le quartier (populaire, étudiant, prisé par les immigrés et les milieux « alternatifs ») de Cologne-Ehrenfeld, la construction d’une nouvelle mosquée doit débuter fin 2008 après le feu vert de la municipalité le 28 août dernier. Elle sera inaugurée en 2010 pour devenir, alors, la plus grande mosquée d’Europe continentale (hors la partie européenne de la Turquie), offrant quelques 1.200 places. Sa coupole aura une hauteur de 36 mètres, avec deux minarets culminant à 55 mètres. C’est « trop » aux yeux de certains, qui – en partie – redoutent une remise en cause du caractère « chrétien et occidental » de la ville. (Il n’est pas question de « laïcité » puisque l’Allemagne n’est pas un Etat laïc. Des cours de religion, essentiellement catholique et protestante, sont dispensés dans les écoles publiques et les prêtres financés par l’Etat.)

En réalité, les oppositions au projet étaient de deux ordres : d’un côté, les oppositions au fondement purement raciste, dont les tenants ne pouvaient ni voulaient – et ne veulent toujours pas – admettre une présence visible de l’islam, « religion étrangère », en terre allemande ; de l’autre côté, il y a les opposants plus « constructifs », qui ne remettent pas en cause le projet de construction d’une mosquée en tant que tel, mais qui trouvaient le projet existant « surdimensionné » (même si leurs adversaires répondaient qu’en culminant à 157 mètres, la cathédrale de Cologne sera toujours plus haute que la future mosquée). Le maire, social-démocrate, de l’arrondissement d’Ehrenfeld a su d’ailleurs désamorcer une partie de ces oppositions du second ordre, et est arrivé à les séparer des critiques purement xénophobes du projet. Au cours d’assemblées publiques, les citoyens ont eu l’occasion de débattre du projet. Celui-ci a été réduit en taille (le projet initial incluait, dans un complexe autour de la mosquée, plusieurs commerces et locaux de restauration, faisant craindre une concurrence déloyale aux commerçants du quartier)

L’opposition de « Pro Cologne » au projet de mosquée relève, clairement, du premier ordre : celui de la xénophobie. Certes, dans son discours, les dirigeants du groupe se sont toujours efforcés de combiner les deux critiques. Ainsi, Manfred Rouhs (ex-NPD, ex-« Republikaner »), l’un des fondateurs de « Pro Cologne », a expliqué que, pour lui, le problème n’étant « pas tant l’existence d’une mosquée en tant que telle ». « Il en existe déjà – ajoutait-il – une vingtaine, de petite taille et sans minaret, à Cologne » (contre 350 églises chrétiennes ; la ville comptant environ 120.000 résidents musulmans pour un million d’habitants). La difficulté- argumentait-il – venait plutôt de la taille du projet, de la « démonstration publique de puissance de l’islam » en terre allemande, puis de « l’absence d’intégration des immigrés turcs qui n’apprennent pas l’Allemand, et le feront encore moins avec la mosquée ». 

Cependant, lors des assemblées citoyennes à Ehrenfeld, les élus municipaux de « Pro Cologne » s’illustraient surtout par leurs cris et vociférations, par leur opposition viscérale et fanatique au projet. En fin de compte, ils se sont plutôt isolés du public alors qu’ils croyaient au début y trouver un soutien favorable. Alors que pendant les semaines précédant l’événement, les élus de « Pro Cologne » avaient insisté, en public, sur l’idée que l’intitulé de leur rassemblement était « Congrès anti-islamisation » et non pas « anti-islam ». et qu’ils ne s’en prenaient pas à l’islam en tant que tel ni à tous les croyants musulmans, mais uniquement « au phénomène d’une emprise grandissante de l’islam sur notre société » (à travers le port du foulard, la construction de mosquées..). Lors du rassemblement du 20 septembre sur une place publique de Cologne, l’affiche fixée au-dessus de la scène centrale proclamait, sans aucune nuance : « STOP ISLAM ». Le masque était tombé : le meeting ciblait bien « l’islam », et les – rares – participants ne laissèrent guère de doute que leur opposition visait bien la présence des immigrés et non pas les (prétendues) « difficultés d’intégration ».

L’opposition au projet de mosquée de Cologne-Ehrenfeld a été le principal cheval de bataille de « Pro Köln » avant les dernières élections municipales de 2004 (où le groupe fit un score de 4,7 % et obtint cinq sièges de conseillers municipaux à la mairie centrale de Cologne). Attisant les peurs, ce mouvement réussit, par ce biais, à contourner le « boycott médiatique » auquel il faisait alors face. En récoltant des signatures contre le projet de construction de la « grande mosquée », le groupe réussit à maintenir une présence. Aujourd’hui, « Pro Cologne » a récolté de 23.000 à 28.000 signatures (selon les sources) contre le projet. Cependant les motivations du rejet de ce projet sont probablement diverses. En outre, la tentative du groupe « Pro Cologne » d’utiliser le mécontentement ou l’inquiétude – existant dans une partie de la population – vis-à-vis du (futur) chantier pour « construire un parti », le fait apparaître comme sectaire ou intéressé.

Lors de ses manifestations sur le futur chantier de la mosquée, « Pro Cologne » n’a jamais réussi à mobiliser plus de 250 à 300 manifestants et ce, en ayant recours à des militants affichés néonazis ou issus du NPD (parti « dur » d’extrême droite, moins « présentable » que « Pro Cologne »). Ces néonazis ont toujours été tolérés dans les rassemblements de « Pro Köln », sauf s’ils portaient sur eux les drapeaux d’un autre parti, ou s’ils se mettaient trop en avant. La même chose est d’ailleurs vraie pour le rassemblement du 20 septembre, où, pour une cinquante de militants et sympathisants allemands sur la place – auxquels s’ajoutaient des Italiens, Belges et Français -, on décomptait une quinzaine de néonazis. Ces jeunes au crâne rasé, furent confinés dans un coin de la place, et le service d’ordre leur interdit de montrer leur « Reichskriegsflagge » (drapeau de guerre de l’Empire, en 1914 et à l’époque nazie). Mais ils ne furent pas chassés de la manifestation.

Certes, « Pro Cologne » a réussi à recruter en mars 2008 un ancien maire-adjoint d’arrondissement à Cologne-Ehrenfeld, Jörg Uckermann, ancienne figure de proue de l’aile droite des chrétiens-démocrates locaux et qui se présente aujourd’hui à la mairie de Leverkusen. Cependant ça ne transforme pas un parti apparemment exsangue, en tout cas sans véritables troupes, en mouvement de masse.

Difficultés d’élargissement

A plusieurs reprises, « Pro Cologne » a tenté de fonder des antennes dans d’autres villes et régions d’Allemagne. Ainsi fut présentée, en février 2008, une liste « Pro München », aux élections municipales à Munich. Mais elle n’obtint que 0,9 % des voix, loin derrière le NPD (parti d’extrême droite plus classique). Depuis, le projet « d‘extension du mouvement » à toute l’Allemagne, à travers un « Mouvement citoyen Pro Allemagne » (« Bürgerbewegung Pro Deutschland ») présidé par Manfred Rouhs, semble avoir été abandonné. 

Le groupe se concentre désormais sur sa région, la Rhénanie du Nord-Westphalie (Nordrhein-Westfalen, NRW), avec une plateforme régionale dénommée « Pro NRW ». Avec celle-ci, le mouvement projette de se présenter dans un certain nombre de villes, aux prochaines élections municipales qui se tiendront en juin 2009. Seulement, elle semble peiner à boucler des listes de candidats « présentables ». A l’heure actuelle, les seules villes où une présence électorale de « Pro NRW » semble assurée se situent – pour la plupart d’entre elles – dans la banlieue élargie de Cologne (la ville industrielle de Leverkusen ou la banlieue huppée de Bergisch-Gladbach …).

Les participants français au congrès de Cologne : le FN se défausse

C’est donc ce petit parti d’échelle locale, en proie à de sérieuses difficultés de mobilisation, qui avait convoqué de grands partis extrémistes de différents pays européens à son «Congrès anti-islamisation». On peut y lire une tentative d’emprunter des forces à des partis « frères » autrement plus en capacité de mobiliser et dotés – eux – d’une réelle base. C’est le cas, notamment, du Front National, du Vlaams Belang en Belgique, de la Ligue du Nord pour l’Italie ainsi que du FPÖ en Autriche. Toutes ces forces étaient censées participer au rassemblement de Cologne.

Or, dans la semaine précédant le « Congrès anti-islamisation », Jean-Marie Le Pen annula sa participation avec fracas. Alors qu’il était annoncé, depuis des mois, comme l’un des principaux orateurs du meeting, avec l’Autrichien Heinz-Christian Strache, chef du FPÖ, et le Belge Filip Dewinter (Vlaams Belang), la presse locale annonça qu’il ne viendrait pas. Jean-Marie Le Pen déclara même, dans ses colonnes, que les organisateurs étaient « des menteurs » et avaient « abusé de son nom », puisqu’il « n’avait jamais eu l’intention de venir à Cologne » Cette annulation bruyante peut être interprétée de différentes façons. Soit il est vrai que Jean-Marie Le Pen fut réellement surpris, à quelques jours de la tenue du « congrès », par l’annonce de sa participation. Ceci est plausible : il règne un certain chaos, dû à la « guerre des clans » au sein du FN. Soit Jean-Marie Le Pen fit un calcul simple : il n’avait rien à gagner à participer à un événement qui s’annonçait minuscule… en comparaison aux contre-manifestations attendues. (Dès avant le « congrès », les organisateurs de « Pro Cologne » annonçaient qu’ils « espér(aient) un millier de participants », alors que la police annonçait déjà qu’elle attendait jusqu’à 40.000 contre-manifestants). Pourquoi donnerait-il un coup de main à un parti local afin de l’aider à se développer ? Alors que cet espoir était fort hypothétique, le chef de file du FN a dû se dire qu’il n’avait « rien à faire dans cette galère ».

Deux partis de l’extrême droite française étaient présents à Cologne. Le MNR avait, au moins… trois représentants sur place dont, le secrétaire général du « Mouvement National-Républicain » de Charente, Jean-Pierre Tournier, qui s’égosillait à crier «Vive l’Allemagne !» En même temps, d’autres militants internationaux de l’extrême droite se trouvaient bloqués à l’aéroport de Cologne, ou à différents endroits de la ville. Parmi eux, semble-t-il, Robert Spieler, ancien président du mouvement régionaliste « Alsace d’abord » – une scission du FN – et actuel délégué général de la «Nouvelle Droite Populaire» (NDP). Le MNR prétend, par ailleurs, que toute une délégation de sa direction aurait été présente à Cologne : « Ce rassemblement de Cologne a été aussi l’occasion pour la délégation du MNR composée de Nicolas Bay, Véronique Péan, Jacques Gaillard, Jean-Yves Waquet et Roger Cuculière, de rencontrer des parlementaires, élus locaux et responsables politiques flamands, allemands et italiens, engagés dans le même combat ,au cours d’un dîner près de Dusseldorf samedi soir. »

Autrichiens et Flamands

D’autres invités internationaux tels que le FPÖ (« Parti de la Liberté ») et le Vlaams Belang (« Intérêt flamand ») sont venus. Mais le principal chef du FPÖ, son président fédéral Heinz-Christian Strache, a lui aussi annulé sa participation au rassemblement. Cependant, il ne s’agissait probablement pas, là, du fruit d’un désaccord politique ou stratégique comme dans le cas de Jean-Marie Le Pen : « HC » Strache était, tout simplement, trop occupé avec sa campagne électorale, à 8 jours des élections législatives générales en Autriche. Son parti était représenté à Cologne par Andreas Mölzer. Cet idéologue, ancien « conseiller aux affaires culturelles » du FPÖ, actuellement seul député européen de son parti (qui avait obtenu un mauvais score aux élections du Parlement européen de juin 2004), représente le noyau dur historique de l’aile pangermaniste du FPÖ, sa frange la plus fanatique sur les questions « raciales », la plus antisémite aussi, celle qui est liée aux corporations étudiantes réactionnaires (Burschenschaften), aux amicales des anciens SS. Cependant il ne représente pas l’ensemble des facettes de son parti.

Quant au Vlaams Belang, plusieurs dizaines de ses membres avaient fait le voyage au « Congrès anti-islamisation » dont ils assuraient la logistique (montage et démontage de la scène,…) à la demande de « Pro Köln », qui en semblait tout à fait incapable. Même si pour les militants de Vlaams Belang, cela ne représentent qu’un petit voyage d’une centaine de kilomètres, ils ne s’étaient pas déplacé par centaines ou milliers, la dimension « internationale » de leur combat ne mobilisant pas beaucoup dans leur camp.

La contre-offensive idéologique

La non tenue, de fait, du « Congrès anti-islamisation » a, cependant, produit quelques retombées dans l’opinion publique allemande et dans les médias. La disproportion apparente entre les « parties combattantes » a conduit certains observateurs à présenter la mobilisation comme excessive, voire pire, comme totalement « sans objet ». Certains médias et observateurs vont jusqu’à remettre en cause le sens même d’une mobilisation antifasciste. Pourtant on a vu – dans un passé récent – défiler 4000 ou 5000 militants et partisans d’extrême droite dans les rues sans que trop de résistance ne leur soit opposée. C’était le cas, notamment, en février 1997 à Munich (au cours d’une mobilisation pour défendre l’honneur de la Wehrmacht, « remise en cause » par une exposition). Il est vrai que dans la capitale bavaroise, le climat politique et social est différent, voire opposé à celui régnant à Cologne. Ainsi un article publié par le « Süddeutsche Zeitung », grand quotidien paraissant à Munich mais à distribution nationale, a-t-il ironisé sur les événements de Cologne : « Leur Juste colère émeut tellement les cœurs des Colognais bien-pensants qu’ils voudraient casser la gueule immédiatement à tous ces ‘nazis’, et même à ceux qui ne mettent pas à leur veste immédiatement – sur ordre – le badge anti-nazi. Ceux-là, le Colognais bien-pensant les déclare immédiatement ‘fascistes’, comme l’a rapporté le ‘Rheinische Post’ (note : quotidien de la ville voisine, Düsseldorf). Des braves femmes de ménage chantent en choeur des chansons contre la ‘peur du musulman’ allemande. Ach !, on a l’impression que cette petite troupe perdue du club populiste ‘Pro Cologne’ serait comme une immense crue du Rhin, qui menacerait d’inonder Cologne. Alors qu’en réalité, ce ne sont que quelques petits bonhommes xénophobes, qui se sont tenus par la main pour se donner mutuellement du courage avant d’aller porter leur colère contre l’islam sur le ‘Heumarkt’ (…). Cologne est et restera une île de l’autosuffisance moralisante (…). Ah !, si le vieux Rhin n’était pas si paisible, on voudrait l’appeler maintenant pour qu’il vienne donner un coup de balai à la ville... »

Bien pire, une partie de la droite conservatrice libérale, se mobilise après coup pour accuser les antifascistes d’oppression politique contre leurs adversaires… voire d’antisémitisme. La raison principale en est que la mobilisation, apparaissant à leurs yeux comme « favorable à la construction d’une grande mosquée à Cologne » (puisque « Pro Cologne » affirme s’opposer principalement à ce projet), n’est pas de leur goût politique. L’écrivain-polémiste allemand Henryk M. Broder, journaliste influent au magazine « Der Spiegel », a ainsi violemment chargé – après coup – les contre manifestants de Cologne… allant jusqu’à les traiter de « SA antifasciste ». Dans une interview accordée au quotidien conservateur « Die Welt » (Berlin), il déclare ainsi : « Les soi-disant antifascistes, qui étaient en surnombre dans la rue et se sont comportés comme jadis les SA, ont contrait la police à abandonner la protection des populistes de droite. Un jour, ça pourrait aussi être la constellation inverse. Une perspective inquiétante. La police ne doit jamais capituler, cela menace l’Etat de droit. (…) Ici, on a dissout un rassemblement pour des raisons opportunistes. Chacun a le droit d’organiser une contre-manifestation, mais un rassemblement autorisé doit être protégé par la police ! Ici, à Cologne, l’Etat s’est mis à genoux devant la pression de la rue» Le polémiste ajoute : « Il est beaucoup plus simple de rentrer en conflit avec quelques radicaux marginaux qu’avec une partie non négligeable de la population dont on sait qu’elle a une certaine tendance au comportement incontrôlable, comme nous l’avons vu avec l’affaire des caricatures de Mahomet… » Enfin, Henryk M. Broder, auteur d’un petit livre publié en Allemand sous le titre « Hourra, nous capitulons ! » (sous-entendu : l’Occident capitulerait devant l’islam radical), ajoute dans son interview qu’il y aurait à Berlin « 12.000 à 15.000 délits commis par des jeunes Maghrébins, que la police ne poursuit même plus ».

L’extrême droite regroupée autour de « Pro Cologne » n’a pas tardé à chercher à profiter de l’aubaine et a rapidement sauté sur l’occasion pour lancer des accusations d’ « antisémitisme », voire de « pogrom » à l’encontre de ses adversaires. A point nommé une rumeur a été lancée d’abord par un site radicalement anti-musulman basé en Grande-Bretagne, « Gates of Vienna ». puis reprise par « Politically Incorrect », site allemand situé entre la droite conservatrice-libérale et l’extrême droite et soutenant bruyamment les politiques militaires des Etats-Unis et de l’Etat d’Israël (mais aussi la droite « populiste » du FPÖ). Cette rumeur prétend « qu’un juif britannique portant la kippa, et qui voulait à tout prix se rendre au rassemblement anti-islamisation organisé par ‘Pro Cologne’, a été molesté, insulté et blessé par des manifestants antifascistes alors qu’il était identifiable comme juif par sa kippa ». Le groupe « Pro Cologne » n’a pas tardé à reprendre à son compte cette rumeur. Ainsi on peut lire sur son site que le rassemblement contre la tenue de son meeting, aurait débouché sur une « ratonnade anti-juive à Cologne ».

Premier bilan

A l’heure actuelle, le groupe d’extrême droite « Pro Cologne » apparaît, aux yeux d’une large partie de l’opinion publique, comme le grand perdant du week-end de la mi-septembre. Il apparaît à la fois comme politiquement isolé et comme dilettante, incapable de mettre sur pied l’organisation d’un événement marquant. En même temps, les organisateurs du « Congrès anti-islamisation » et leurs adeptes s’efforcent à se présenter comme victimes d’une mobilisation qui aurait violé leur liberté d’expression… allant même jusqu’à se comparer à des juifs victimes d’une persécution. En attendant, « Pro Cologne » a annoncé son intention de contester la dissolution de son meeting public, après coup, devant les tribunaux administratifs. Et de « poursuivre » ou de « répéter », en cas de succès juridique, son « Congrès anti-islamisation » à une date ultérieure. Il serait souhaitable, si cela devait se reproduire, à Cologne ou ailleurs, que les antifascistes s’y opposent, encore en plus grand nombre.

VISA

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *